Il s’agit d’une visite des extérieurs du château, sous forme d’un parcours à épreuves, que le participant doit franchir s’il veut avancer.
Le parcours démarre à l’entrée principale, se poursuit à l’entrée de la grille monumentale du XVIIIème siècle, continue dans les souterrains, les fossés, le parc et les oubliettes, à la tombée de la nuit, quand l’obscurité commence à planer sur ce domaine ancien et abandonné, actuellement en cours de restauration (voir historique).
Voici les documents à lire pour la quête :
La légende du Saint Graal, coupe mythique utilisée par Jésus dans la dernière cène et qui servit ensuite à recueillir son sang sur la croix, est racontée, entre autres, par l’auteur Chrétien de Troyes au XIIème siècle dans son livre : Perceval ou le Conte du Graal.
C’est l’époque où la famille Levantés, vassale du comte de Champagne, s’installe dans notre site et construit un poste de garde, une ‘maison fortifiée’, origine de l’actuel château.
Dans Perceval ou le Conte du Graal, Perceval voit, au château du Roi Pêcheur, un valet tenant une lance blanche avec une goutte de sang perlant de sa pointe de fer, deux jeunes hommes tenant des chandeliers d'or, une demoiselle tenant un graal (qui répand une telle clarté que les chandelles en perdent leur éclat) incrustée de rubis rouge sang. Perceval échoue à cette « épreuve du Graal », puisqu'il garde le silence devant cette apparition, au lieu de demander pourquoi la lance saigne et à qui on apporte ce récipient. Aucune signification de cette énigme symbolique n'est avancée par Chrétien de Troyes. Ses continuateurs interpréteront chacun à leur façon, en rattachant généralement ce récipient au sacré chrétien.
C'est un objet caché : personne ne l'a vu et il n'aura réellement accompli son rôle qu'après avoir été retrouvé.
C'est un objet sacré aux pouvoirs puissants : seul un être pur pourra le trouver et en prendre possession.
L'énergie dépensée et les épreuves rencontrées font grandir ou révèlent les qualités des chevaliers, éventuellement leur permettent d'en acquérir de nouvelles. Il s'agit donc d'une quête initiatique et de révélation personnelle.
Envie d’apprendre, connaissance de soi, solidarité, partage
Pas d’esprit de compétition : tout le monde gagne s’il a du courage, de la constance, de la persévérance, s’il se donne la peine d’apprendre, (dans ce cas, les connaissances historiques requises), et, surtout si dans les difficultés il aide les autres ou est aidé par les autres.
Tout au long de ce parcours, le postulant au titre de « chevalier du Saint Graal » reçoit de moins en moins d’assistance. Lors de la dernière épreuve, il sera seul face à l’inconnu : soi même et ses peurs ….